Guichet unique: Extension du paiement elctronique des droits et taxes de douanes
14 nouvelles villes connectées au paiement électronique
Au-delà de la capitale économique, Yaoundé, Tiko, Kribi, Limbé, Bamenda, Mamfé, Ambam, Ebolowa, Kye-Ossi, Ekok, Idenau, Kousseri, Gashiga et Ngaoundéré, font désormais partie intégrante de la plateforme de paiement électronique mise en place par le Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce) avec le concours de la Douane dont l’un des objectifs est de sécuriser les recettes de l’Etat . Une innovation saluée par de nombreux opérateurs économiques qui, jusqu’ici étaient contraints d’effectuer le déplacement pour Douala. Dans le chapelet des atouts qu’offre la connexion de ces villes à flux commercial important, l’on évoque, une meilleure sécurisation des recettes, la promotion de la gouvernance électronique.
Sur le plan opérationnel, le paiement des droites et taxes de douanes se décline en quatre phases. D’abord, l’inspecteur de visite liquide la déclaration en douane et communique à l’opérateur économique le numéro de liquidation. Muni de cette référence et de son numéro de contribuable, l’opérateur se rend ensuite dans l’une des agences de banques connectées à la plateforme e-Guce (consacrée par la loi N°2016/004 du 18 avril 2016 comme étant l’unique plateforme du commerce extérieur) pour payer ses droits et taxes de douane. Par la suite, l’agent de banque valide le paiement qui donne suite à la délivrance de la quittance par le système douanier et procède au reversement des montants collectés. Enfin, le receveur des douanes de la localité concernée délivre une quittance après vérification du paiement effectif sur la plateforme e-Guce.
Au-delà des établissements financiers accrédités par le gouvernement, l’année 2018, s’achève avec l’effectivité des paiements via les services de plusieurs opérateurs de télécommunication notamment Campost et Orange money. Outre les droits et taxes de douane, les agents économiques peuvent également s’acquitter du paiement d’autres redevances en l’occurrence celles liées au cacao/café, aux frais de facilitation e-Force.